Mathilde est devenue insomniaque. Puis elle a perdu le sens du toucher. Il y a eu d’autres signes : des feuillets retrouvés à la mort de son grand-père, une vidéo de Leonard Cohen à Jérusalem, le retour de la guerre en Europe. Mathilde est désorientée.
Est-ce pour cela qu’elle décide subitement de prendre un avion pour Israël ? Comme si la réponse aux questions qu’elle se pose l’attendait là-bas depuis toujours.
De Tel-Aviv à Capharnaüm, puis à Jérusalem, ses rencontres avec des inconnus – et quelques fantômes – ne font qu’approfondir le mystère.
Jusqu’au moment où, dans un éclair, la vérité lui apparaît. Prenant l’Histoire à bras-le-corps,
Qui-vive
est aussi l’itinéraire d’une femme qui cherche à réconcilier son paysage intérieur avec le monde qui l’entoure. Un roman aux multiples facettes qui confirme de manière éclatante le talent de son auteure.
Née à Nice en 1970, Valérie Zenatti a vécu son adolescence en Israël, dans le désert du Néguev. De retour en France, elle étudie l’histoire, la langue et la littérature hébraïques aux Langues O’. Elle a publié plusieurs livres destinés à la jeunesse dont
Une bouteille dans la mer de Gaza
, traduit en une quinzaine de langues, plusieurs fois primé en France et à l’étranger, adapté au cinéma et au théâtre. Son premier roman,
En retard pour la guerre
(L’Olivier, 2006), la fait connaître auprès d’un public adulte. Il est suivi par
Les Âmes sœurs
(L’Olivier, 2010) et
Mensonges
(L’Olivier, 2011), un récit intimiste où elle évoque sa rencontre avec Aharon Appelfeld dont elle est la traductrice. Avec
Jacob, Jacob
(L’Olivier, 2014), elle se rapproche pour la première fois de l’Algérie d’où est originaire sa famille. Ce roman connaît un véritable succès, couronné par dix prix dont le prix du livre Inter l’année suivante. Également scénariste, Valérie Zenatti achève actuellement l’écriture d’une série pour Canal+.
Fiche de l’auteur